L’église abbatiale de Saint-Menoux est considérée comme l’un des plus beaux édifices religieux du Bourbonnais. La partie la plus ancienne (le narthex) date du XIe siècle et sert de vestibule à l’église elle-même édifiée au XIIe et XIIIe siècles suivant un plan inscrit dans un rectangle de 62m de long et 16m de large. Une nef de 3 travées et le transept d’influence gothique se caractérisent par la hauteur exceptionnelle des piliers. Le chœur avec abside semi-circulaire, son déambulatoire, ses chapelles rayonnantes, ses chapiteaux richement décorés, constitue la partie la plus intéressante de l’église. Une tour-clocher carrée de 30m de hauteur ajoute à l’originalité de l’édifice. Le monument est classé depuis 1830 suite à la visite de Prosper Mérimée. Mais ce qui attire surtout le visiteur, c’est la présence dans l’église de la fameuse « débredinoire ».
En effet, le tombeau du saint est l’objet d’un véritable culte. Le sarcophage de pierre situé derrière le maître-autel est percé sur son flanc d’un orifice qui permet aux simples d’esprit (les bredins en patois local) de recouvrer, en y introduisant la tête, la santé mentale ou du moins de s’éclaircir les idées.
La commune a obtenu en 2002, le Prix National de la mise en valeur du Patrimoine pour l'aménagement des abords de l'Église.
La tradition orale attribue les plans du château à Jules Hardouin-Mansart (1646-1708). Il aurait été bâti pour recevoir la favorite de Louis XIV, la marquise de Montespan (1640-1707) y séjournant lors de ses cures à Bourbon-l'Archambault. Logis modifié à l'ouest par Jean-Bélisaire Moreau en 1872. Le grand portail est inscrit Monument Historique depuis 1952.
Ce château est actuellement la propriété de la ville de Bobigny qui l'utilise comme centre de vacances.
Situé sur une colline dominant le bourg de Saint-Menoux, le château faisait partie d'un système défensif à l'est de Bourbon-l'Archambault (allée encaissée creusée dans le roc, entrée du logis protégée par une tour défensive et par un assommoir). Le château a été bâti dans le 4e quart du 15e siècle par Regnaud de Bar, valet de chambre de Pierre II duc de Bourbon et officier au grenier à sel de Moulins. Possédé en 1601 par Jean Feydeau, juge ordinaire de Moulins, qui y appose ses armoiries. Logis remanié au début du 20e siècle par l'architecte Mitton. Chapelle détruite après 1906. Charpente et planchers du grenier détruits par la foudre à la fin du 20e siècle calcaire (vis du grenier). Les encadrements sont en grès, les toits de tuile plate (à deux croupes sur le logis et la loge).
Cette maison se situe dans le bourg, à côté de la Poste. La porte avec son tympan sculpté a été inscrite Monument Historique en novembre 2000. A découvrir les représentations des 4 vertus : la Prudence, la Tempérance, la Force et la Justice.
C'est à la fin de la Première Guerre Mondiale, en décembre 1918 que la décision est prise de créer un monument aux "Morts pour la France".
Le projet a été adopté en janvier 1921. L'édifice a été conceptualisé par l'architecte des Monuments Historiques Marcel GÉNERMONT et sculpté en 1923 par E.GAUCHER. Il a été inauguré le 26 avril 1925.
Pour la petite histoire, le conseil municipal de l'époque souhaitait procéder à un référendum pour l'emplacement du monument mais cela a été refusé par la préfecture. Dans un premier temps, il a donc été placé au bord de la route (voir photo). Il a été déplacé et restauré par Frédéric VERNIN en septembre 2000 suite à la rénovation du centre bourg. Il est désormais dans les jardins de l'Église.
Le Goûtet La Mhotte